Il a suffit d'une étincelle pour que le désespoir d'une population se transforme en Révolution.
A force de vouloir trop tirer sur la corde et de refuser à ses citoyens tous les droits , y compris celui de vivre décemment, à force de broyer leurs libertés et les conduire à perdre tout espoir d'une amélioration, il faut bien s'attendre un jour ou l'autre à un effet boomerang, à une contrepartie.
La Tunisie a été la première à donner le ton et, si elle est loin d'être tirée d'affaire, on peut se demander combien d'autres suivront.
Car quand le geste ultime de protestation est de sacrifier sa vie, nul doute que les gens n'ont plus rien à perdre. Alors, aucun mot ne peut les apaiser, si ce n'est le terme de liberté.. Aucune contrepartie n'est acceptée si ce n'est la démocratie.
L'Algérie aujourd'hui , à son tour , est en passe de s'embraser, malgré les efforts désespérés de ses dirigeants qui espèrent qu'un peu de pain bon marché suffira à calmer une colère sourde qui gronde depuis bien des années.
Quoi qu'il arrive, internet a révolutionné l'information.
Nul oppresseur n'est à l'abri de se faire renverser par un message propagé via Facebook ou Twitter.
Le changement , tel le feu, se nourrit de la censure pour progresser via des réseaux où des millions de personnes aspirent au changement.
Et aucune dictature ne pourra faire face très longtemps à des légions d'opprimés.
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