L'article 4 de la Loppsi 2 prévoit un filtrage administratif du net sans intervention d'une quelconque autorité judiciaire avec , comme prétexte, la protection de l'enfance contre la pédopornographie en ligne.
Intention fort louable à priori.
Toutefois, après avoir lu ça, (ou un résumé ici ) on comprend que le business de la pédophilie n'a pas attendu les gouvernements pour adopter des moyens de transmission sécurisés et des techniques de diffusion qui profitent même des ordinateurs d'internautes lambdas.
Plutôt donc que de filtrer le net et faire du vent , ce qui peut bien évidemment conduire à des dérives de type orwelliennes, il aurait mieux valu mettre plus de moyens afin de s'attaquer aux sources, c'est à dire aux profits financiers générés par ce type de business mais également aux banques qui acceptent de les gérer en toute connaissance de cause.
Il vaudrait mieux en tout cas porter une attention un peu plus particulière, et ce à tous les niveaux, à ce genre de comportements, qui n'ont pu être dénoncés et sanctionnés que par le biais du travail de journalistes :
Espérons en tout cas que nos gouvernants ne se basent par sur un filtrage par mots clefs.
Bah ouais car si ils commencent à filtrer des requêtes google comme "bébé fesses rougeurs", ils vont se mettre à dos l'ensemble des mères de famille qui tentent de se renseigner sur les symptômes de leurs nourrissons.
Des millions d'emmerdes sur le dos en perspective....
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